Lorsque j'ai commencé à apprendre la guitare en autodidacte,
j'ai eu la chance de rencontrer sur ma route des enregistrements de Blind Lemon Jefferson,
Blind Boy Fuller, Mississipi John Hurt et bien d'autres.
Ces adaptations en français sont un hommage à tous ces bluesmen solitaires du sud
des Etats Unis qui ont participé à me donner envie de jouer de la guitare.
1-Un lit sur mon plancher :
De « Pallet on your floor »-Mississipi John Hurt. Il existe plusieurs
versions de cette chanson intitulée parfois
« Ain’t no tellin’ ». Elle semble dater de la fin du XIX°.
Bernard DAUTANT : Chant, guitares, dobro, mandoline
Hugues BOUSSEREAU : Batterie
Jérôme BERTRAND : Contrebasse
CLIP: Réalisation Emmanuel et Bernard DAUTANT
2-La route du blues :
Traditionnel-Deep river blues. D’inspiration Negro spiritual,
cette chanson se ballade dans le répertoire de plusieurs
artistes depuis la fin du XIX°.
Je l’ai connue par la magnifique interprétation de Doc Watson.
Bernard DAUTANT : Chant, guitares, dobro, Harmonica
Hugues BOUSSEREAU : Batterie
Jérôme BERTRAND : Contrebasse
3-Le blues de l’hésitation :
Créditée à Smythe, Middleton et Gillham, trois gars de
St Louis qui l’ont écrite en 1914, j’ai connu Hesitation Blues
par l’interprétation du Folk Singer auteur compositeur
anglais Ralph Mac Tell (8 frames a second)
Bernard DAUTANT : Chant, guitares, banjo, Kazoo
Hugues BOUSSEREAU : Planche à laver
Jérôme BERTRAND : Contrebasse
4-Ça me rend fou :
It hurts me too-Devenue un standard cette chanson a été
enregistrée par Tampa Red et Elmore James.
Je l’ai découverte sur un album de Bob Dylan (self portrait)
Bernard DAUTANT : Chant, guitares, basse
Hugues BOUSSEREAU : Batterie
Jean Paul ALIMI : Orgue
5-Le blues de la cocaïne:
Cocaïne Blues est un western swing de TJ Arnal a été chanté
par Johnny Cash. Je l’ai connue par l’interprétation
du grand guitariste anglais Davey Graham sur l’album
« Folk, Blues and Beyond » un opus prophétique sorti
au début des années 60.
Bernard DAUTANT : Chant, guitares, Harmonica
Hugues BOUSSEREAU : Batterie
Jérôme BERTRAND : Contrebasse
6-Elle a quelque chose :
Lors d’un voyage à Londres j’ai eu l’occasion d’acheter
un vieux LP de Blind Boy Fuller, chanteur aveugle s’accompagnant au dobro et mort à 34 ans sur lequel se trouvait « She’s got something there ».
Un incontournable de ce style.
Bernard DAUTANT : Chant,Dobro, guitare
Hugues BOUSSEREAU : Planche à laver
BERTRAND : Contrebasse
7-Frankie et Johnny :
Un thème traditionnel que j’ai appris grâce à Mississipi John Hurt
et qui a été interprété par de nombreux artistes.
J’en ai fait une version personnelle.
Bernard DAUTANT : Chant, guitares
François LEROUDIER : Harmonica
Hugues BOUSSEREAU : Batterie
Jérôme BERTRAND : Contrebass
8-Je prends la route :
« Goin’ down the road » est un traditionnel. Beaucoup d’artistes
ont chanté ce blues blanc dont le premier enregistrement est crédité
à Henry Whitter en 1924. Je l’ai découvert en écoutant Woody Guthrie
et j’en ai fait une version personnelle.
Bernard DAUTANT : Chant, guitares
François LEROUDIER : Harmonica
Hugues BOUSSEREAU : batterie
Jérôme BERTRAND : Contrebasse
9-L’homme qui fait des glaces :
Ecrite en 1928 par Mississipi John Hurt cette chanson illustre en partie
la poésie du Blues en utilisant en permanence un double langage.
L’homme qui vent des pins de sucre est à la fois celui qui fournit
de la drogue et dont le pin en question est un attribut masculin généralement situé dans le bas-ventre.
Une version de « le coq est de sortie, rentrez vos poules ».
Bernard DAUTANT : Chant, guitares
Hugues BOUSSEREAU : Batterie
10-J’ai cru que j’étais mort :
De « That will never happen no more » de Blind Blake enregistré en 1927,
chanteur qui a autant donné dans le Ragtime que dans le Blues.
Bernard DAUTANT : Chant, guitares, Kazoo
Hugues BOUSSEREAU : Batterie
Jérôme BERTRAND : Contrebasse
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11-Personne ne t’aime :
« Nobody loves you when you’re down and out » est un Standard de Blues
composé au temps de la prohibition par Jimmy Cox.
Je l’ai connue par une interprétation du chanteur guitariste
Gary Peterson, guitariste Ragtime Blues.
Bernard DAUTANT : Chant, guitares, basse
Hugues BOUSSEREAU : Batterie
Jean Paul ALIMI : Orgue
12-Le blues des chiens policiers
L'histoire d'un vagabond qui se fait mordre par les chiens de la police au gré de ses errances. Blind Blake grandit au début du XX° siècle entre Blues et Ragtime. Une époque où on jouait encore avec des modèles Parlour à 12 cases.
Bernard DAUTANT: Chant, guitare dobro
Hugues BOUSSEREAU : Washboard
13-Trop loin :
J’ai connu ce titre interprété en Ré ouvert par Stefan Grossman,
guitariste américain et grand collecteur devant l’éternnel des musiques
de ces années-là . Parfois intitulé « Vestapol » ou « That’s no way to get along »,
j’en ai fait un interprétation personnelle inspirée par l’actualité des migrants de notre époque.
Bernard DAUTANT : Chant, Guitare
Ont participé à MES BLUES :
Titre 6
Hugues BOUSSEREAU
Batterie, percus add
Arrangement rythmique
JeanPaul ALIMI
orgue
Jerome BERTRAND
Contrebasse
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Harmonica Jones
Harmonica